Films

tant mieux XD

J'ai vu La vie aquatique de Wes Anderson.
L'histoire de Steve Zissou (Bill Murray), océanographe complètement à côté de la plaque depuis qu'il n'a plus de succès avec ses documentaires, qui part à la recherche du requin qui a bouffé son meilleur ami avec son équipage, une journaliste, son fils qu'il vient de rencontrer...
Génial, et du premier coup en plus. La musique est parfaite, c'est du David Bowie.
L'ambiance est celle d'un magazin de jouets; ils vivent dans un bateau dont on voit toutes les pièces de profil, comme une maison de poupée, d'ailleur ils ressemblent à des poupées, avec leur uniforme bleu clair et leur bonnet rouge; toutes les couleurs sont vives, et tout sent le préfabriqué (quand ils tournent leur film en bluffant et qu'ils jouent très mal) loufoque (quand Steve Zissou monte en haut d'une échelle et tend le bras et que soudain un orque énorme bondit pour attraper le poisson, ou encore, alors qu'il parle avec la journaliste, on voit l'orque qui passe en faisant des pirouettes à travers le hublot derrière elle.)
Et enfin les images d'océan multicolores, trop multicolores pour être vrai.
C'est drôle et triste, ils sont tellement ridicules avec leur costume.

J'ia vu la trilogie samouraï, j'iame bien. Sauf que la fille Otsuko (ou je ne sais plus son nom) pleure sans arrêt. C'est stylé tout de même comme film. Les plans sont magnifiques, c'est comme de gigantesques peintures! C'est vraiment très beau!

C'est quoi, c'est de qui?

C'est japonais c'est de Iroshi Inagaki

Moi aussi j'ai vu la vie aquatique pas plus tard que la semaine dernière. J'adore vraiment l'ambiance avec les décors en cartons, les couleurs vives, et la musique comme tu l'as dit. A cette effet, je voudrais ajouter qu'un morceau de Sigur Ros est utilisé et donne du plus belle effet !

http://fr.youtube.com/watch?v=IPMf8G8Pi5o

Je trouve Bill muray particulièrement excellent (mais c'est une habitude de le trouver super, surtout lorsqu'il travaille avec wes anderson). Mention spécial au chien à 3 pattes.

Anej, si tu as aimé ce film alors tu vas adorer la famille tenenbaum de Wes Anderson aussi.

Super belle cette musique!

O.K, je prends note.
Ça parle de quoi, la famille tenenbaum?

Personellement, c'était le premier wes anderson que je voyais, mais j'ai retenu son nom avec la sortie d'À bord du Darjeeling limited, que je n'ai pas vu mais qui me plaisait d'avance, vu le thème, et vu la bande-annonce.
Est-ce que quelqu'un l'a vu?

Je ne sais pas faire de résumé alors je te copie celui d'Allociné :

Chez les Tenenbaum, les enfants ont toujours été des génies. Tout jeunes, Chas était déjà un maître de la finance, Margot une dramaturge exceptionnelle et Richie un joueur de tennis hors pair. Mais un jour, Etheline, leur mère, demande le divorce. Elle ne supporte plus le caractère égoïste de Royal Tenenbaum, son mari. Cette crise familiale a une influence négative sur le développement personnel de leurs progénitures.
Vingt ans plus tard, Royal écume les palaces, Etheline s'adonne à l'archéologie, Chas tente d'élever ses deux fils après la mort de son épouse, Richie est un champion déchu et Margot s'est marié avec un psy. Le père Tenenbaum annonce bientôt à ses enfants qu'il ne lui reste plus longtemps à vivre. Il souhaite se réconcilier avec eux et
s'invite dans la maison familiale en prétextant une grave maladie.



Tu risques d'aimer je pense car on retrouve la même brochette d'acteurs, et des décors toujours aussi coloré. On obtient un New York, presque irréel.

Sinon, j'ai eu la chance de voir à bord du Darjeeling limited, qui reprend comme acteur principal Owen Wilson, avec bien sur une apparition de Bill Murray ! Les décors sont toujours aussi coloré, et on retrouve cette même touche d'humour que dans les précédent films.

on pourrait croire que Wes Anderson reprend toujours la même méthode pour ses films, mais chaque film possède un scénario autant original que le film est drôle.

O.k...
Je devrai vite le voir de toute façon puisque je viens de remarquer qu'il passe le 1er janvier sur France 4. À condition que j'y pense.

ne le loupe pas il vaut le coup !

Je ne pourrais pas le voir!
Le 1er janvier j'aurais du monde chez moi! tant pis ...

Même à 10h30 du soir? C'est en deuxième partie de soirée.

J'ai vu Osmose de Raphaël Fejto et Chambre avec vue de James Ivory.

Osmose est... sympathique, c'est ça le mot. L'histoire de Rémi et Abel, deux amis, ou devrai-je dire potes, et de leurs problèmes de coeur. C'est drôle, léger, et non, plus que d'amour, ça parle d'amitié, enfin l'amitié entre jeunes, je dirais, parce que je ne suis pas sûre que ce soit pareil quand on vieillit. Léger parce que c'est sous formes de petites scènes coupées par des noirs, et parce que c'est largement le côté comique qui est mis en valeur, avec un peu de tendresse aussi pour les personnages.
Rémi et Abel sont montrés comme de grands paumés... et vraiment c'est drôle.

Chambre avec vue m'a plu pour le côté pudique du film. Romantique sage. Genre vieux film qui n'ose pas heurter les bonnes moeurs. Alors, en même temps, les James Ivory sont les premiers films que je vois dont le scénario est si vieux (début du 20ème siècle). P-ê que tous les autres ont aussi cette timidité. Mais au fond de ces films, il y a quand même toujours un reproche, une dénonciation. Et une liberté poétique digne des films actuels.
Dans Chambre avec vue, la pudeur vient du personnage principal, Lucy, qui aime George mais le cache, à elle comme à nous. Elle le fuit de façon tranquile, comme si elle ne l'aimait pas vraiment, et elle fait comme si elle aimait l'autre, Cecil, son fiancé. On ne le comprend vraiment qu'à la fin. Elle nous ment et nous trompe. C'est rare, ça, que les personnages mentent même au spectateur.
Elle vient aussi du romantisme fleur bleue du baiser de George et de Lucy qui réapparait et qui hante le film.
La révolte, le reproche, c'est George, dont la liberté en fait un personnage très actuel, exalté, ouvert sur ses émotions et ses sensations.
Et la sensualité d'une scène, où deux jeunes italiens s'embrassent innocemment, dans le cou, sur la joue.
Seulement, ils sont beaux comme des peintures italiennes; boucles d'anges, peaux bronzée, yeux voluptueux, sous le soleil fertile d'une luxuriante campagne...
Il y a de ces détails bizarrement anachroniques, actuels, dans ce film qui semble pourtant attentif aux règles de l'époque.

En deuxième partie de soirée? Ah bah oui, peut-être ^^ Faudra y penser.
Mon Dieu, mais vous ne voyez casiment que des films que je ne connais pas XD

Je viens de voir "Les noces rebelles". Très tragique, et du tragique affirmé, en plus, pas caché derrière de l'ironie ou de la légèreté tendre.
Un bon film, puisqu'on ressent des trucs. La tension et l'écoeurement, et puis bon, le désespoir, un peu.

ok
Vous me faîtes penser qu'il faudrait que j'aille au cinéma un de ces jours, ça fait trop longtemps que j'y n'y suis pas allée.

Quel film pourrais-je voir? :-)

J'ai vu Mala Noche de Gus Van Sant et princesse Mononoké de Miyasaki.

Mala noche est bien pour l'ambiance, l'esthétisme (très sombre, nocturne, noir et blanc, l'amérique de la liberté, des vieilles bagnoles chéries, les lunettes d'aviateur, le tabac, l'alcool, la pauvreté), la sensualité (c'est l'histoire du poète américaine Walt Curtis amoureux d'un immigré mexicain de même pas 18 ans), les paroles vives et crues du narrateur (ça m'a un peu fait pensé aux extraits de "Sur la route" que j'avais lu) , mais ça m'a soûlé parce que ça finit en plan. Pas la moindre fin. Alors l'esthétisme, merci bien.

Quant à Princesse Mononoké, bof. J'ai rien compris. Pourquoi le sanglier se transforme en démon tout à coup, pourquoi Ashitaka guérit....
De toute façon c'est souvent comme ça dans les Miyasaki. C'est un fouilli de trucs jamais expliqué, sûrement magiques, et puis c'est tout. Enfin, la magie c'est un prétexte facile.
Mais celui-là est encore plus bordélique que les autres, on finit par en oublier le but du héros, qui est gentil qui est méchant, et du coup on ne sait même pas quelle leçon tirer de la fin.
Bon, d'accord, c'est très bien que les gentils ne soient pas que gentils et que les méchants aient des buts louables.
Mais quand on comprends plus rien, c'est quand même qu'il y a un problème. Bref. Je devais être de mauvaise humeur, je sais pas.

J'ai enfin vu À bord du Darjeeling Limited.
Le même genre que La vie aquatique ou La famille Tenenbaum (dont j'ai vu une grande partie, mais la fin n'a pas été enregistrée par mon lecteur DVD, à partir de la tentative de suicide du frère, celui amoureux de sa soeur, qui faisait du tennis)
C'est drôle, un peu émouvant, les personnages sont ridicules mais touchants, les gros plans silencieux sur leur visage impassible et les ralentis grotesques. Et, n'oublions pas, les couleurs lumineuses.
Adrian Brody a tjs un petit air misérable, Jason Schwartzman aussi, mais lui c'est juste parce qu'il n'est pas beau et qu'il a l'air con, avec son gros nez, ses petits yeux, son visage trop rond. Brody, lui, il a vraiment l'air abattu et miséreux. Seul Owen Wilson est plutôt correct. Il a juste un air un peu niais, mais ça va.
Ils sont terribles, tous les trois ensembles.

Les 400 coups de Truffaut.
Mieux que les autres de la série Antoine Doinel, je trouve.
Le gamin qui parle comme un vieux, c'est ça qui est touchant.
Quand le gamin vieillit, peut importe qu'il continue à parler ainsi.
Voilà, ici, Antoine Doinel fait preuve d'une maturité et d'une calme assurance délirantes. Et son visage boudeur n'en est que plus touchant. Quand aux petites scènes en musique, qui observent avec amour Antoine et son environnement, elles sont pleines de fraîcheur. Vraiment bien.

"Le grand Meaulne": nul. Trop surjoué, les personnages sont agaçants.

J'ai rien vu de marquant depuis un certain temps.

J'ai vu "Je vais bien ne t'en fait pas", je ne sais pas le réalisateur.
Très juste, touchant, mais très délicat, trop à mon goût. Tout est dans la mesure, peu de dialogues, pas de grands épanchements, et au final on n'est qu'un peu touché. Et puis il manque l'esthétisme. Moi je raffole des films beaux. Là, rien de spécial, tout est trop normal.

Et puis "Moi, toi et tous les autres" de Miranda July. Alors celui-là, terrible. Esthétique rose tendre; un effort de tendresse, comme quand on s'efforce de sourire. Là, le rose marque l'effort des héros de rester dans la tendresse, de ne jamais abandonner la naïveté de l'enfance, de toujours y croire. Donc, voilà, c'est dit, c'est tendre. Tendre alors qu'il y a quelques histoires de quasi-pédophilie entre les voisins... Quand même, un bon gros monsieur de 40 ans qui dit à des filles de 16 ans: "je voudrais voir vos tendres mamelon et puis la grande sucerai ma bite en béton", c'est dérangeant. Et pourtant c'est toujours tendre, les filles ne s'offusquent pas, elles sont ravies de voir leur capacité à émouvoir le vieux, car il s'agit bien d'émouvoir: le bon gros américain passe ses nuits à écrire avec un soin enfantin ces mots, et quand elles sonnent chez lui pour concrétiser ses rêves, il se cache, tremblant. En faite, c'est lui qui flippe.
À part ça il y a aussi un gamin de 6 ans avec déjà une forte conscience de l'existence du désir sexuel, il le ressent même déjà (est-ce une façon de dédramatiser la venue de plus en plus tôt de l'adolescence et de décoincer les esprits de l'amérique d'aujourd'hui quant au sexe et au désir?), une fillette de 10 ans qui passe sa vie à confectionner sa dot qu'elle offrira avec dévotion à son futur mari (est-ce une façon de réhabiliter, d'anoblir la femme au foyer, elle qui est sujette à tant de moqueries dans ce monde où la performance est obligatoire), un vieil homme qui vient seulement de trouver l'amour a 70 ans (la touche pessimiste), et puis le couple central, qui tente de rester fort tout en gardant ses faiblesses et sa part de rêve et d'enfance.
Bref, pas mal de trucs dérangeant dans ce film, mais c'est ça qui est bien, un film dérangeant ça a un réel impact sur le spectateur, ça le construit.