Qu'avez-vous lu dernièrement?

glasses a écrit:

j'ai pas lu le 7 parce le six je l'ai trouvé chiant (désolée pour ceux qui veulent me tuer, c'est exactement pour ça que je le dis d'ailleurs). mais que Dumbledore soit homo ou pas, je vois pas ce que ça change. sauf s'il est intéressé par Harry (pouah quel mauvais goût, Ron est mieux), et dans ce cas ça aura une place importante dans l'histoire, probablement. mais bon moi ça m'est égal.
sinon j'ai lu dernièrement Le K de Dino Buzzati et certaines nouvelles m'ont beaucoup plu ^^ mais pas d'autres (le général inconnu, j'en vois pas l'intérêt par exemple). euh sinon avant j'ai mangé Le loup des steppes de Hermann Hesse (merci Clochette pour la recommendation), c'est très intéressant sur le plan psychologique du personnage principal. mais parfois ça prend des longueurs, et la fin c'est carrément délirant. les personnages principaux s'appellent tous en H comme l'auteur d'ailleurs, en bref c'est très autobiographique (pas que pour ça). euh chsais pas trop quoi en dire à part que j'ai surtout apprécié la partie "traité sur le loup des steppes -- réservé aux insensés" même si c'est un peu trop théorique et qu'il aurait pu couper certains trucs (dans tout le livre je veux dire). bon ce que j'écris part dans tous les sens mais je m'en fous ^^

LOL ron meilleur mais je crois que JK rowling avait parlé dans certaines phrases de la saga qui étaient louche et ds une sorte de retrospection... eh julia chuis d'accord avec toi je trouve les harry Potter assez hideux...

j'ai lu une excellente nouvelle de mark Twain " un pari de milliardaires", j'aime bien son style à la fois précieux et calire (pas cmme balzac)

Lucy Fair a écrit:

Moi dernièrement j'ai lu le 5ème tome de Tara Duncan (Boooouuuuuuuuuuh faut que j'attende trop longtemps pour lire la suiiiiiiiiiiiiiiiiite !!! Je sais même pas quand il sortira )
Perso Harry Potter j'aime pas trop, j'aimais bien les 1ers, mais là, à partir du 5ème, je trouve que ça part en vrille, c'est hideux
Et Lardon2 t'étais pas obligée de dire qu'on apprenait que Dumbledore était homo dans le 7, je suis en train de le lire (pour avoir bonne conscience, ça me dit rien mais bon, au moins garder un peu de suspens quoi …) ^^

En fait, le fait que Dumbledore soit homosexuel n'est pas dit explicitement (ni même implicitement) dans le texte, c'est J. K. Rowling qui en a parlé juste après la parution du septième tome.

Lardon, pourquoi un conte enfantin devrait-il nécessairement être hétérosexuel ? Ce n'est plus tellement tabou maintenant...

Clochette a écrit:

Lucy Fair a écrit:

Moi dernièrement j'ai lu le 5ème tome de Tara Duncan (Boooouuuuuuuuuuh faut que j'attende trop longtemps pour lire la suiiiiiiiiiiiiiiiiite !!! Je sais même pas quand il sortira )
Perso Harry Potter j'aime pas trop, j'aimais bien les 1ers, mais là, à partir du 5ème, je trouve que ça part en vrille, c'est hideux
Et Lardon2 t'étais pas obligée de dire qu'on apprenait que Dumbledore était homo dans le 7, je suis en train de le lire (pour avoir bonne conscience, ça me dit rien mais bon, au moins garder un peu de suspens quoi …) ^^

En fait, le fait que Dumbledore soit homosexuel n'est pas dit explicitement (ni même implicitement) dans le texte, c'est J. K. Rowling qui en a parlé juste après la parution du septième tome.

Lardon, pourquoi un conte enfantin devrait-il nécessairement être hétérosexuel ? Ce n'est plus tellement tabou maintenant...

J'ia jamais dit qu'il était censé être hétérosexuel.... trouve là où je l'ia dit (je deteste qu'on déforme ce que je dit) j'ia dit que je pense que Harry Potter a perdu de son côté enfantin

Lardon2 a écrit:

Clochette a écrit:

Lucy Fair a écrit:

Moi dernièrement j'ai lu le 5ème tome de Tara Duncan (Boooouuuuuuuuuuh faut que j'attende trop longtemps pour lire la suiiiiiiiiiiiiiiiiite !!! Je sais même pas quand il sortira )
Perso Harry Potter j'aime pas trop, j'aimais bien les 1ers, mais là, à partir du 5ème, je trouve que ça part en vrille, c'est hideux
Et Lardon2 t'étais pas obligée de dire qu'on apprenait que Dumbledore était homo dans le 7, je suis en train de le lire (pour avoir bonne conscience, ça me dit rien mais bon, au moins garder un peu de suspens quoi …) ^^

En fait, le fait que Dumbledore soit homosexuel n'est pas dit explicitement (ni même implicitement) dans le texte, c'est J. K. Rowling qui en a parlé juste après la parution du septième tome.

Lardon, pourquoi un conte enfantin devrait-il nécessairement être hétérosexuel ? Ce n'est plus tellement tabou maintenant...

J'ia jamais dit qu'il était censé être hétérosexuel.... trouve là où je l'ia dit (je deteste qu'on déforme ce que je dit) j'ia dit que je pense que Harry Potter a perdu de son côté enfantin

Oups, j'avais mal lu ^^
C'était sans rien de réprobateur de toutes manières ^^

Eh bien je vais être la seule mais moi j'ai vraiment aimé le dernier Harry Potter, comme toute la série.
Évidemment, il y a une grande partie de cet amour immodéré qui est lié à moi, à mon âge; ils ont grandis en même temps que moi comme bcp d'autres lecteurs de cette série.
Pour le reste, la magie, l'humour, le suspense, les personnages attachants et réalistes, je suppose.
Ce dernier livre m'a plu car il est le plus sombre, car il a été le plus redouté et que chaque page a été lue avec une émotion plus forte et une mélancolie préssentie.
Voilà tout ce que je peux dire.

J'ai lu 1984 mais je l'ai fini péniblement car c'est parfois très longs et très lourd.

Sinon, dernièrement j'ai lu la trilogie "les chemins de la liberté" de Sartre.
Et j'adore le style.
Les phrases courtes, les descriptions de génie des sensations et des émotions, des personnages attachants et pourtant peu héroiques, et puis je vais aller me coucher parce qu'il est 10 heures et que je travaille demain...

j'ai lu une thèse de mark twain fort interressante, c'était le fait que la "télépathie mentale" existe et que le hasard n'existait pas en quelque sorte

Merci.
Au final, je ne sais pas si ce livre est bien ou pas, j'ai du mal à être objective, je reconnais que l'écriture n'est pas remarquable, je trouve parfois l'intrigue très, peut-être trop tarabiscotée et fouillie, mais ce livre a été lu par des milliers de gens, de toute culture, de tout âge, alors je suppose que c'est un bon livre et que cet attachement ne viens pas que de moi.

Ah, oui, je n'aime pas du tout cette fin.
Je ne veux pas qu'ils deviennent adultes, je voulais qu'on garde d'eux une image d'adolescents à jamais.
Ils ont tjs grandis à peu près en même temps que nous alors là je ne peux pas admettre ça, c'est trop perturbant...
Enfin peut-être qu'un jour j'accepterais de les voir adultes, mais pour l'instant je ne suis pas prête.
Et puis c'est bizarre parce que c'est une fin très classique, je ne pensais vraiment pas que ça finirait comme ça, je m'attendais à être étonnée, comme d'habitude.
Et puis s'amuser avec les prénoms des enfants, imaginer déjà une nouvelle histoire (avec Drago junior, James, Victoire et Teddy, orphelin comme Harry...)
C'est un peu puéril comme fin.

anej a écrit:

Ah, oui, je n'aime pas du tout cette fin.
Je ne veux pas qu'ils deviennent adultes, je voulais qu'on garde d'eux une image d'adolescents à jamais.
Ils ont tjs grandis à peu près en même temps que nous alors là je ne peux pas admettre ça, c'est trop perturbant...
Enfin peut-être qu'un jour j'accepterais de les voir adultes, mais pour l'instant je ne suis pas prête.
Et puis c'est bizarre parce que c'est une fin très classique, je ne pensais vraiment pas que ça finirait comme ça, je m'attendais à être étonnée, comme d'habitude.
Et puis s'amuser avec les prénoms des enfants, imaginer déjà une nouvelle histoire (avec Drago junior, James, Victoire et Teddy, orphelin comme Harry...)
C'est un peu puéril comme fin.

Juste comme ça est-ce que harry potter survit à la fin du 7??

anej a écrit:

Ah, oui, je n'aime pas du tout cette fin.
Je ne veux pas qu'ils deviennent adultes, je voulais qu'on garde d'eux une image d'adolescents à jamais.
Ils ont tjs grandis à peu près en même temps que nous alors là je ne peux pas admettre ça, c'est trop perturbant...
Enfin peut-être qu'un jour j'accepterais de les voir adultes, mais pour l'instant je ne suis pas prête.
Et puis c'est bizarre parce que c'est une fin très classique, je ne pensais vraiment pas que ça finirait comme ça, je m'attendais à être étonnée, comme d'habitude.
Et puis s'amuser avec les prénoms des enfants, imaginer déjà une nouvelle histoire (avec Drago junior, James, Victoire et Teddy, orphelin comme Harry...)
C'est un peu puéril comme fin.

tout à fais d'accord. La fin est vraiment bidon. Pas vraiment de grosses surprises dans ce livre si ce n'est que Dumbledore est "méchant". Severus qui aimait la mere de harry ont le savait, drago et sa famille qui sont des lache aussi, neville qui allait devenir un leader de la résistance, ont pouvait le deviner... quant aux (nombreuses) facilités de lecture, elle me font regretté d'avoir grandit, car avant je les voyais pas

hors-sujet par rapport à Harry Potter, mais dans le sujet par rapport à "qu'avez-vous lu dernièrement" :
je viens de relire "la maison du scorpion" de Nancy Farmer, et c'est toujours aussi bien.
c'est l'histoire de la vie de Matteo Alacràn (de 6 à 15 environ), le clône du vieil El Patròn. El Patròn est un vieillard de 148 ans, pauvre dans sa jeunesse, qui a prospéré et qui est maintenant à la tête de son propre pays, le pays Opium, entre Mexico et les Etats-Unis. (l'histoire se passe apparemment dans le futur.) Matteo, étant le clône de cet illustre et cruel monsieur, a l'honneur de ne pas avoir son cerveau neutralisé à la naissance, contrairement aux autre clônes. peu à peu il découvre sa différence (au début il se croit un enfant "normal") et en souffre. il découvre aussi que de nombreux humains et animaux ont le cerveau neutralisé afin de travailler à des travaux pénibles, gratuitement, comme des robots. il se fait des "amis" : Celia, la cuisinière qui l'a élevé loin du palais de El Patròn pendant les six premières années de sa vie et qui l'aime comme son fils ; Marìa, qui le considère comme un animal qu'elle aime beaucoup (mais elle préfère son chien) ; Tam Lin, un terroriste et garde du corps de El Patròn, qui considère Matt comme son ami ; et bien sûr El Patròn lui-même, car il peut admirer en lui le miroir de sa jeunesse. mais Matt est détesté par la plupart des gens, car il est un clône. il apprend par la suite que les clônes sont des "morceaux de rechange" pour "réparer" les vieilles personnes avec des organes compatibles et le même type de sang. mais il refuse de le croire, car il a reçu pour la plupart de son enfance une éducation irréprochable, cela seulement dans le but de satisfaire la vanité de El Patròn (qui possède par ailleurs sept autres clônes de "morceaux de rechange"). bref, Matt grandit et se forge une personnalité. étant un clône et par là un "monstre sauvage et bestial" (faux : il n'existe aucune différence entre lui et un humain, mis à part l'inscription sur son pied, "propriété de l'Etat des Alacràn"), il essaye de changer son statut en se cultivant et autres, mais cela ne change rien. il est aussi amoureux de Marìa, qui le considère comme un animal de compagnie sympathique, et qui doit épouser Tom, un enfant au visage angélique mais hyper-cruel.
(tant pis si j'ai commis des gros spoilers. j'ai pas tout dévoilé de toutes manières. et puis je pense que ce roman est introuvable en français... désolée)
j'aime beaucoup le scénario de ce roman, avec de nombreux rebondissements qui surprennent toujours (je l'ai lu deux fois, ça m'a quand même surprise par moments). le milieu est aussi intéressant, on y entrevoit des petites tranches de ce que pourrait nous réserver le futur, tout en restant dans le passé (au Palais, El Patròn tient à éloigner la modernité le plus possible, comme pour éloigner sa vieillesse et sa mort prochaine). l'histoire des malheurs de l'intolérance aussi a une valeur morale (bien qu'aucun des personnages ne soit tout bon ou tout mauvais, heureusement). l'accent est surtout porté sur le caractère. Matt, bien sûr, grandit et sa mentalité change avec un certain réalisme (parfois il est difficile à supporter, c'est loin d'être le héros parfait, mais il a de nombreuses qualités). les personnages secondaires aussi, sont creusés. Marìa n'est pas la même peste du début à la fin (elle devient fan de Saint François, mais désobéit les règles du couvent, par exemple). Tam Lin n'est pas uniquement le gentil garde muslcé et blessé, on apprend par la suite qu'il a tué une vingtaine d'enfants avec une bombe (en voulant assassiner le premier ministre anglais). et ainsi de suite... El Patròn est un personnage particulièrement intéressant : il est gentil et tendre avec Matt (normal c'est lui en miniature), mais toute son affaire est fondée sur des bases pas très morales. et puis, on s'aperçoit souvent des ressemblances entre Matt et El Patròn, à la fois dans les "bonnes" et les "mauvaises" choses (souvent on ne peut pas vraiment juger). par contre, le personnage de Tom est trop plat : il est angélique dehors et démoniaque (au sens négatif du terme) dedans, sans beaucoup plus. mais c'est quasiment la seule "erreur" de ce livre... j'oubliais de dire que les sentiments et les impressions sont très bien décrites, avec beaucoup de réalisme mais pas trop longuement pour ne pas ralentir l'histoire.
bref c'est un livre absolument génial ^^ (conclusion un peu hâtive après tout ça)

glasses a écrit:

hors-sujet par rapport à Harry Potter, mais dans le sujet par rapport à "qu'avez-vous lu dernièrement" :
je viens de relire "la maison du scorpion" de Nancy Farmer, et c'est toujours aussi bien.
c'est l'histoire de la vie de Matteo Alacràn (de 6 à 15 environ), le clône du vieil El Patròn. El Patròn est un vieillard de 148 ans, pauvre dans sa jeunesse, qui a prospéré et qui est maintenant à la tête de son propre pays, le pays Opium, entre Mexico et les Etats-Unis. (l'histoire se passe apparemment dans le futur.) Matteo, étant le clône de cet illustre et cruel monsieur, a l'honneur de ne pas avoir son cerveau neutralisé à la naissance, contrairement aux autre clônes. peu à peu il découvre sa différence (au début il se croit un enfant "normal") et en souffre. il découvre aussi que de nombreux humains et animaux ont le cerveau neutralisé afin de travailler à des travaux pénibles, gratuitement, comme des robots. il se fait des "amis" : Celia, la cuisinière qui l'a élevé loin du palais de El Patròn pendant les six premières années de sa vie et qui l'aime comme son fils ; Marìa, qui le considère comme un animal qu'elle aime beaucoup (mais elle préfère son chien) ; Tam Lin, un terroriste et garde du corps de El Patròn, qui considère Matt comme son ami ; et bien sûr El Patròn lui-même, car il peut admirer en lui le miroir de sa jeunesse. mais Matt est détesté par la plupart des gens, car il est un clône. il apprend par la suite que les clônes sont des "morceaux de rechange" pour "réparer" les vieilles personnes avec des organes compatibles et le même type de sang. mais il refuse de le croire, car il a reçu pour la plupart de son enfance une éducation irréprochable, cela seulement dans le but de satisfaire la vanité de El Patròn (qui possède par ailleurs sept autres clônes de "morceaux de rechange"). bref, Matt grandit et se forge une personnalité. étant un clône et par là un "monstre sauvage et bestial" (faux : il n'existe aucune différence entre lui et un humain, mis à part l'inscription sur son pied, "propriété de l'Etat des Alacràn"), il essaye de changer son statut en se cultivant et autres, mais cela ne change rien. il est aussi amoureux de Marìa, qui le considère comme un animal de compagnie sympathique, et qui doit épouser Tom, un enfant au visage angélique mais hyper-cruel.
(tant pis si j'ai commis des gros spoilers. j'ai pas tout dévoilé de toutes manières. et puis je pense que ce roman est introuvable en français... désolée)
j'aime beaucoup le scénario de ce roman, avec de nombreux rebondissements qui surprennent toujours (je l'ai lu deux fois, ça m'a quand même surprise par moments). le milieu est aussi intéressant, on y entrevoit des petites tranches de ce que pourrait nous réserver le futur, tout en restant dans le passé (au Palais, El Patròn tient à éloigner la modernité le plus possible, comme pour éloigner sa vieillesse et sa mort prochaine). l'histoire des malheurs de l'intolérance aussi a une valeur morale (bien qu'aucun des personnages ne soit tout bon ou tout mauvais, heureusement). l'accent est surtout porté sur le caractère. Matt, bien sûr, grandit et sa mentalité change avec un certain réalisme (parfois il est difficile à supporter, c'est loin d'être le héros parfait, mais il a de nombreuses qualités). les personnages secondaires aussi, sont creusés. Marìa n'est pas la même peste du début à la fin (elle devient fan de Saint François, mais désobéit les règles du couvent, par exemple). Tam Lin n'est pas uniquement le gentil garde muslcé et blessé, on apprend par la suite qu'il a tué une vingtaine d'enfants avec une bombe (en voulant assassiner le premier ministre anglais). et ainsi de suite... El Patròn est un personnage particulièrement intéressant : il est gentil et tendre avec Matt (normal c'est lui en miniature), mais toute son affaire est fondée sur des bases pas très morales. et puis, on s'aperçoit souvent des ressemblances entre Matt et El Patròn, à la fois dans les "bonnes" et les "mauvaises" choses (souvent on ne peut pas vraiment juger). par contre, le personnage de Tom est trop plat : il est angélique dehors et démoniaque (au sens négatif du terme) dedans, sans beaucoup plus. mais c'est quasiment la seule "erreur" de ce livre... j'oubliais de dire que les sentiments et les impressions sont très bien décrites, avec beaucoup de réalisme mais pas trop longuement pour ne pas ralentir l'histoire.
bref c'est un livre absolument génial ^^ (conclusion un peu hâtive après tout ça)

Tu aimes bien écrire non?

J'ai lu La Nauséede Sartre et Germinal de Zola.
Il faut dire qu'on m'a donné une liste de livres à lire en préparation pour le bac l'an prochain alors j'essaye d'en lire un certain nombre...

La Nausée m'a bien plu même si j'ai trouvé ça un peu long.
Il n'y a pas d'action, ce n'est que de la psychologie, alors la psychologie un peu c'est bien, mais pas sur 300 pages.
Dans Les chemins de la liberté il y a aussi beaucoup de psychologie mais il y a beaucoup de personnages différents, qui réagissent différemment face aux choses, qu'on aime differemment les uns des autres. Là c'est vraiment bien.
Et puis j'adore comment il écrit, comment il décrit les émotions, comment il installe l'ambiance.

Germinal m'a plu aussi même si c'est (très) long, on intègre facilement l'histoire.
C'est touchant (j'ai pleuré) et interessant, car on découvre la vie des mineurs de l'époque.
Découvre, j'exagère, on les connait déjà les conditions de vie des mineurs, mais on ne se rend jamais bien compte sans une histoire romancée et personnalisée, avec des vrais personnages auxquels on s'attache, et une narration humaine. Les chiffres, ça ne veut rien dire.

J'ai fini le rouge et le noir!

Ah, et c'est bien?

anej a écrit:

Ah, et c'est bien?

J'ai pas mal aimé, même si au début, je détestais Julien Sorel!!!!

moi j'ai commencé à le lire plusieurs fois, et au début c'est intéressant, mais à la longue j'ai trouvé ça tellement long et ennuyeux que j'ai arrêté. à l'époque, sans le cinéma, il fallait souvent de longues descriptions pour installer l'ambiance etc, mais maintenant on fait tout plus vite, donc les scènes sont plutôt courtes (en général). mais bon j'ai lu le Père Goriot récemment, c'est un peu dans le même genre je pense (roman initiatique, c'est ça?).

glasses a écrit:

moi j'ai commencé à le lire plusieurs fois, et au début c'est intéressant, mais à la longue j'ai trouvé ça tellement long et ennuyeux que j'ai arrêté. à l'époque, sans le cinéma, il fallait souvent de longues descriptions pour installer l'ambiance etc, mais maintenant on fait tout plus vite, donc les scènes sont plutôt courtes (en général). mais bon j'ai lu le Père Goriot récemment, c'est un peu dans le même genre je pense (roman initiatique, c'est ça?).

Il n'y a pas de vraies descriptions dans le rouge et le noir Stendhal n'iamait pas les description. C'est dans l'incipit qu'il place le cadre spatio-temporel, mais si tu lis bien, tu vois que c'est ironique et cliché (jolie petites maisons blanches aux tuiles rouges)

J'ai lu Mme Bovary